Huit heures. L’heure de pointe à Berlin. Partout, les hommes d’affaires, marchands, sans-abris, tous s’agitent pour obtenir leur gagne-pain de la journée. Certains conduisent une voiture, d’autres font le chemin à pied, les plus courageux font du vélo, et une grande partie prennent le métro. Qu’ils viennent de l’Est ou bien de l’Ouest, la grande majorité a la même destination, le centre-ville de Berlin.
Comme d’habitude, les gens s’engouffrent dans le sous-sol de la station la plus proche de leur domicile ou de leur hôtel, attendent que le train arrive et tentent de se faire une place dans la foule peu réveillée, fatiguée d’être debout depuis vingt minutes. En ce moment, tout est normal. Personne ne parle, certains écoutent de la musique, d’autres boivent un café en regardant les dernières nouvelles. Dans tous les cas, personne ne se doute qu’aujourd’hui est un jour qui va complètement changer leur vie, qui va même changer le monde d’une certaine façon.
Huit heures dix-sept minutes, à la station Brandenburger Tor, le métro s’arrête brusquement, les portes s’ouvrent et les lumières s’éteignent, comme si le service venait de prendre fin. Paniqués, les gens sortent du métro, cherchent à savoir ce qui se passe. On leur dit qu’ils ne pourront pas aller plus loin, que l’autre partie de la ville est inaccessible. Pourquoi ? C’est seulement en rentrant chez eux qu’ils apprendront la nouvelle. Elle sera partout. À la télévision, à la radio et sur Internet.
Le verdict est tombé. Berlin sera de nouveau une ville séparée en deux, entre l’Est et l’Ouest. Alors que les gens pouvaient emprunter le système de métro en entier, ils ne pourront se contenter que de la moitié. La construction et la chute du mur de Berlin, tout le monde a appris cela en histoire, sans penser qu’un jour, ils pourraient vivre, écrire l’histoire qui s’ensuivra. Greetings from Berlin, un monde où vous n’avez aucun contact avec l’autre partie de la ville, sauf si vous trouvez un moyen, à vos risques et périls.
Huit heures. L’heure de pointe à Berlin. Partout, les hommes d’affaires, marchands, sans-abris, tous s’agitent pour obtenir leur gagne-pain de la journée. Certains conduisent une voiture, d’autres font le chemin à pied, les plus courageux font du vélo, et une grande partie prennent le métro. Qu’ils viennent de l’Est ou bien de l’Ouest, la grande majorité a la même destination, le centre-ville de Berlin.
Comme d’habitude, les gens s’engouffrent dans le sous-sol de la station la plus proche de leur domicile ou de leur hôtel, attendent que le train arrive et tentent de se faire une place dans la foule peu réveillée, fatiguée d’être debout depuis vingt minutes. En ce moment, tout est normal. Personne ne parle, certains écoutent de la musique, d’autres boivent un café en regardant les dernières nouvelles. Dans tous les cas, personne ne se doute qu’aujourd’hui est un jour qui va complètement changer leur vie, qui va même changer le monde d’une certaine façon.
Huit heures dix-sept minutes, à la station Brandenburger Tor, le métro s’arrête brusquement, les portes s’ouvrent et les lumières s’éteignent, comme si le service venait de prendre fin. Paniqués, les gens sortent du métro, cherchent à savoir ce qui se passe. On leur dit qu’ils ne pourront pas aller plus loin, que l’autre partie de la ville est inaccessible. Pourquoi ? C’est seulement en rentrant chez eux qu’ils apprendront la nouvelle. Elle sera partout. À la télévision, à la radio et sur Internet.
<fieldset class="identite"><legend><strong><font class="identite">[size=18]Communiqué important[/size]</font></strong></legend>Chers Berlinois, de l’Est ou de l’Ouest, Aujourd’hui, notre ville vient de reculer de nombreuses années en arrière. Alors que depuis vingt ans, nous ne formions qu’un, la ville est aujourd’hui de nouveau déchirée par de tristes événements.
Depuis quelques mois déjà, un groupe se manifeste à Berlin-Est, demandant un régime plus autoritaire, trouvant que la démocratie de notre président était faible. Ils revendiquaient, entre autres, un retour aux traditions avant que le mur soit démoli, et un régime totalitaire pour l'Allemagne entière.
Voilà que hier, le pire s’est produit. Au cours de la nuit dernière, la voiture du président Hoffman a été attaquée et le président fut retrouvé mort sur l’ancienne ligne qui montre la trace du mur de Berlin d’antan. Cet attentat a été provoqué par un groupe révolutionnaire d'extrême-gauche qui avait pour but principal de ramener les traditions d'antan. Après avoir assassiné le président, ils ont renversé le pouvoir, et demandé de reconstruire le mur, seulement pour s'assurer que personne ne viendrait interrompre leurs "sessions parlemantaires" qui auront lieu à Berlin-Est. Pour le moment, la famille présidentielle demeure encore au château de Bellevue avec le chancelier, qui a été nommé "chef de gouvernement de Berlin-Ouest", un gouvernement, dit par ce groupe révolutionnaire, fantoche qui est là pour calmer les ardeurs.
Toutes les lignes satellites entre les deux parties de la ville ont été coupées, et un réseau Internet a été créé spécialement pour les habitants de Berlin-Est. Il n'y a donc plus aucun moyen de communication entre les deux, sauf dans le No Man's Land, où des membres de l'armée révolutionnaire sont postés jour et nuit.
C'est maintenant à vous de vous adapter à cette nouvelle situation. Nous vous conseillons vivement de ne plus avoir à traverser d'un côté ou de l'autre de la ville, sachant qu'en ce moment, vous risquez votre vie pour cela.